Culture

Les secrets bien-être de la péninsule indochinoise

La  richesse floristique inestimable de la péninsule indochinoise est une source perpétuelle d’émerveillement et d’étonnement. Elle est également une source inouïe de bienfaits. Voici Les secrets bien-être de la péninsule indochinoise que vous pouvez trouver lors de votre voyage dans la région à consommer sur place ou à ramener à la maison. 

Le noni

Le noni, un fruit considéré comme un don des dieux

Fruit de forme ovoïde et de couleur jaune-vert, devenant de plus en plus blanchâtre en mûrissant, le noni ressemble à une pomme de terre bosselée, incrustée de petites graines ressemblant à des pignons de pin. Ce fruit, considéré comme un don des dieux, a de nombreux effets bénéfiques pour votre santé. Il est recommandé pour accroître la résistance du corps et le fortifier. Ses propriétés immunostimulantes et anti-infectieuses sont en effet reconnues. Ce fruit contient une forte concentration en vitamines, minéraux, oligo-éléments, enzymes, alcaloïdes, antioxydants, acides animés et flavonoïdes. Il est trois fois plus riche en vitamine C que l’orange.

Où le trouver ?

En jus au Laos dans certaines épiceries ou en tisane au Vietnam chez les herboristeries

Les noix de sacha inchi

Les graines de sacha inchi sont d’une très grande qualité nutritive

Traditionnellement cultivée par les populations de l’Amazonie depuis plus de 3000 ans, cette plante est également cultivée par de petits planteurs dans les forêts tropicales du Laos dans le cadre d’une agriculture biologique. Sacha Inchi est une plante d’avenir. Ses graines sont d’une très grande qualité nutritive grâce à leur teneur exceptionnelle en huile (35 à 45%), en protéines (25%), ainsi qu’en sels minéraux essentiels tels que le calcium, le magnésium, le zinc et le potassium.

Où les trouver ? Sous forme de noix ou d’huile cosmétique dans certaines boutiques de Luang Prabang et de Vientiane qui promeuvent le commerce équitable et biologique. Vous pouvez visiter une plantation dans les environs de Luang Prabang au village de sacha inchi.

La spiruline

La spiruline, classée dans la famille des “super aliments”

Cette micro algue de couleur bleue verte est une véritable mine de bienfaits ! Classée dans la famille des “super aliments”, la spiruline est considérée par l’Organisation Mondiale de la Santé comme le meilleur aliment pour l’humanité au 21ème siècle et le plus complet. Elle est remplie de nutriments, notamment de vitamines du complexe B, de bêta-carotène et de vitamine E. La spiruline est également riche en protéines et contient des antioxydants, des minéraux et de la chlorophylle.

Où la trouver ?

Au Laos, rendez-vous à la boutique Maï Savanh Lao à Vientiane.
Au Cambodge, se rendre à La Vie Claire.

Les graines de lotus

La graine de lotus, une petite friandise que l’on peut grignoter toute la journée

Voilà une petite friandise que l’on peut grignoter toute la journée sans pour autant culpabiliser. Au contraire ! Appréciées pour ses vertus thérapeutiques depuis les premiers textes de matière médicale chinoise, les graines de lotus sont une excellente source de protéines, magnésium, potassium et phosphore. Elles sont également riches en antioxydants et donc idéales pour prévenir le vieillissement prématuré de l’organisme.

Où en trouver ?

Facilement, dans les épiceries et les supermarchés au Vietnam, Laos et Cambodge.

L’eau de coco

Un grand classique à côté duquel on ne pouvait pas passer ! En plus d’être une boisson naturelle réhydratante,  l’eau de coco contient des minéraux importants comme le potassium, le magnésium, le calcium, le sodium et le phosphore, qui aident à améliorer le rendement physique, et qui apportent de l’énergie à l’organisme.

C’est une grande alternative à l’eau en bouteille, car elle est extrêmement bienfaisante et 100% écologique. A commander sans paille en plastique !

Le jus de coco

Où la boire ?

Un peu près partout et notamment dans les régions côtières de Hoi An, Ben Tre, Kampot, etc. La meilleure est celle que l’on peut siroter à même la noix.

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Vuillerey Fabien

En fait, tout ça c’est à cause de Nicolas Bouvier. Si je n’avais pas lu « l’usage du monde », je n’aurais peut-être pas eu envie de voyager et d’écrire. Je n’ai pas son talent mais espère que cela vous donnera envie de découvrir cette si mythique péninsule indochinoise.

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Publié par
Vuillerey Fabien